« Je veux un nouveau cartable », « Je veux le cahier de texte de Lorie », « Je veux le même stylo que Léo ». Que faire ?
Remiser le cartable acheté à prix d’or l’année dernière et jouer à « Maman aime, maman paye » ? Ou refuser catégoriquement d’investir à nouveau et passer pour une « Maman-tyran » ?
Voici quelques pistes pour éviter les affrontements.
A l’école, la rivalité entre eux les pousse à vouloir toujours plus. La gêne vis-à-vis des autres est un facteur déterminant : l’enfant ne veut pas être exclu de sa bande de copains. Il y a aussi bien sûr l’influence de la télévision, de la publicité. Mais vouloir de nouvelles affaires à la rentrée, c’est aussi tout à fait normal.
L’enfant évolue, il commence l’année sur de nouvelles bases. Et puis le neuf, c’est beau et cela donne envie de faire de belles choses.
Il ne faut jamais céder sur tout. Tout est toujours affaire de compromis et ce, même si on a les moyens de lui offrir des marques. Le désir de l’enfant ne correspond pas à un besoin. C’est une envie. On peut bien sûr céder sur certaines choses, comme par exemple le cahier de texte qui est un objet personnalisé.
Les achats de rentrée sont aussi l’occasion de parler à l’enfant de l’influence de la publicité, de commencer son éducation de futur consommateur. Lui dire que la qualité ne passe pas forcément par le prix ou la marque.
Il est essentiel d’en discuter avant, de ne pas attendre la dernière minute pour entamer les négociations. Préférer aller dans le magasin à un moment calme. Peut-être faire des repérages avec son enfant ou, s’il est déjà grand, le laisser les faire seul et ainsi le responsabiliser, ce qu’il attend.
Une autre solution passe par faire un inventaire des affaires de l’an passé avec lui et voir ce qu’il veut et peut garder. Souvent la maîtresse ou le professeur impose des outils de travail mais si aucune précision n’est donnée, on peut lui laisser certains choix, comme par exemple la couleur de son cahier.
Enfin, il n’est pas nécessaire de forcément l’associer à tous les achats notamment pour les fournitures basiques demandées par les enseignants. Par contre, quand l’achat est important, on l’emmène.
L’essentiel est de s’y prendre le plus tôt possible. N’attendez pas les derniers jours des vacances !
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